Le théâtre d'Alésia, de la 2ème moitié du Ier siècle après J.-C. respecte le schéma traditionnel des théâtres gallo-romains, avec une scène, une orchestra et la cavea, ici dépassant le demi-cercle. Avec 82m de diamètre, on évalue sa capacité à environ 5 000 spectateurs. La plupart des gradins étaient en bois, sauf quelques rangs en pierre pour les notables. On connaît mal les différents types de représentations qui y prirent place mais il s'agissait sans doute de spectacles à connotations religieuses, en lien avec le temple voisin.
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Quant au temple, il est, dès le début de la cité, consacré au dieu protecteur de la ville. Au Ier siècle après J.-C., il est reconstruit sur le même emplacement selon un plan romain : haut podium, façade sans doute avec quatre colonnes corinthiennes et fronton triangulaire. Le temple et son aire sacrée sont entourés sur trois côtés d'un portique au début du IIème siècle.
Il est dédié au dieu Jupiter, connu par deux représentations sculptés et des inscriptions ainsi que de nombreuses rouelles en bronze découvertes par les archéologues : celles-ci symbolisent le foudre, attribut de ce dieu et servaient d'ex-voto (offrandes aux dieux). D'autres dieux étaient également vénérés à Alésia : une chapelle adossée à la Basilique Civile était vouée à une divinité féminine non identifiée baptisée "déesses des amours" par les archéologues ; l'aile nord du portique servait au culte de Cybèle, déesse orientale et enfin, Mars et Bellone, dieu et déesse de la guerre.